"J'attendais cette photo d'arrivée avec le maillot de champion d'Europe. Je vais peut-être bien lui réserver une place de choix à la maison", a déclaré en souriant le sprinteur Soudal Quick-Step. "Comme il faisait beau, j'ai aussi mis mon pantalon blanc. Je trouve que ça rend l'ensemble encore plus stylé. Mais cela ne vaut pas pour tout le monde dans l'équipe", a-t-il souri.

Dans le dernier kilomètre, Merlier n'avait plus qu'un seul équipier à l'avant. La chute massive lors de la préparation du sprint en est probablement la cause. "Je n'ai rien remarqué de cette chute. J'ai entendu dire que certains coéquipiers étaient restés derrière à cause de cela et qu'ils ne pouvaient donc pas m'aider dans le sprint. J'avais encore Jordi Warlop et Bert Van Lerberghe avec moi. Dans le dernier kilomètre, j'ai suivi Bert et quand il a fait signe que le meilleur était parti, j'ai pu me joindre à d'autres et sortir au bon moment."

Dimanche, le champion d'Europe abordera Paris-Roubaix plein de confiance. "J'aimerais bien gagner cette course, mais j'y ai déjà eu beaucoup de malchance. C'est parfois un champ de bataille. Et il y a quelques plus gros moteurs au départ. C'était ma septième victoire de la saison. Donc ça compte. J'espère en rajouter d'autres, mais je trouve que ce n'est déjà pas si mal", a conclu Merlier en clignant de l'œil.