"Je suis prêt à courir dimanche. Hier, nous sommes allés en reconnaissance avec l'équipe. Cela s'est bien passé, même si votre corps peut bien sûr réagir différemment lors d'une course. Après ce rappel, je continue de croire que le Tour des Flandres est une course très difficile. La préparation avant les côtes est importante, mais refaire les montées elles-mêmes n'est pas une mauvaise chose non plus. Notre matériel est au point et nous sommes prêts", a ri Stuyven.

Stuyven démarre avec l'ambition nécessaire, mais se rend compte que Tadej Pogacar et Mathieu van der Poel sont les hommes à battre. "On ne peut pas nier qu'il y a des gars qui se démarquent vraiment. Cependant, une course doit toujours être courue. Quand j'ai gagné Milan-Sanremo, il n'y avait que trois grands favoris, dont je ne faisais pas partie. Donc les choses peuvent se passer différemment que prévu. Je sais aussi qu'on ne peut pas comparer Sanremo avec le Ronde."

"Si Pogacar et Van der Poel passent à l'action, vous devez les suivre. Ou du moins essayer. J'espère disputer une belle finale. Ne devrions-nous pas conclure une alliance avec Visma-Lease a Bike pour battre ces deux-là ? C'est une utopie dans le cyclisme. Le scénario idéal pour Lidl-Trek ? Que nous jouions le plus longtemps possible la victoire et que nous la remportions ensuite. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire", a ajouté Stuyven.