Le Comité international olympique reconnait World Boxing pour régir la boxe mondiale

World Boxing a été mise sur pied en avril 2024 par un groupe de fédérations nationales pour concurrencer l'IBA, la Fédération internationale officielle, dans le but d'assurer la place de leur sport aux Jeux Olympiques.

La jeune instance a pu satisfaire aux critères sportifs, a expliqué le CIO. Elle est ainsi composée de 78 fédérations nationales, dont la Belgique, réparties sur cinq continents. Quatre confédérations ont déjà été créées. Elle a aussi apporté la preuve que 62% des boxeurs et boxeuses et 58% des médaillé(e)s des Jeux Olympiques de Paris 2024 étaient affiliés à des fédérations nationales membres de World Boxing. Elle a également répondu aux critères de gouvernances demandés par le CIO.

Le CIO avait retiré sa reconnaissance à l'IBA (anciennement connue sous le nom d'AIBA) en juin 2023 après l'avoir suspendue depuis le 26 juin 2019 en raison de problèmes de gouvernance, de finance et d'éthique. Le CIO avait ainsi privé l'IBA de l'organisation des épreuves de boxe des Jeux Olympiques 2020 de Tokyo, avant de reconduire la même décision en juin dernier pour les Jeux de Paris. Un groupe de travail du CIO s'était chargé d'organiser les tournois dans les deux cas.

Or non seulement l'organisation de Lausanne ne compte pas se substituer dans la durée au rôle d'une fédération internationale, mais le tournoi de boxe de Paris a de surcroît été au cœur d'une polémique déclenchée par l'IBA sur le genre de deux concurrentes, l'Algérienne Imane Khelif et la Taïwanaise Lin Yu-ting.

L'instance olympique doit à présent décider d'inscrire ou non la boxe au menu des Jeux 2028 de Los Angeles.