"Le parcours de la course des hommes est assez identique à celui de 2024 avec une petite modification au sud de Valenciennes avec l'enchaînement de cinq secteurs pavés, autour de Quérénaing, soit une concentration de secteurs en 15 kilomètres, juste avant l'arrivée sur la trouée d'Arenberg", a indiqué Gouvenou. "On espère que cela va un peu étirer le peloton et que cela va permettre d'entretenir les pavés et en insérer de nouveaux dans le programme. La chicane avant Arenberg, demandée tardivement par le syndicat des coureurs en 2024 pour ralentir l'allure avant la Tranchée, a été enlevée. Une vraie solution a été trouvée avec quatre virages supplémentaires dans les 600 mètres avant d'aborder la Trouée, ce qui doit modifier son approche, augmenter la sécurité, sans dénaturer la course."

Evoquant le niveau de course attendu dimanche, Thierry Gouvenou a souligné l'attrait apporté par la participation du Slovène Tadej Pogacar. "Paris-Roubaix vit bien avec ses spécialistes, mais le fait que le vainqueur sortant du Tour de France se mette sur la liste de départ, c'est exceptionnel. Pogacar, qui va découvrir la course, ne vient pas pour faire de la figuration, ce n'est pas son style. Il domine pratiquement toutes les courses. Par contre, je pense que son premier adversaire à Paris-Roubaix sera de dompter le parcours et ensuite il devra s'occuper de ses adversaires qui seront coriaces: les Van der Poel, Van Aert, Ganna, Pedersen, seront sur leur terrain et vont mener la vie dure au Slovène. Et on a envie de voir un Pogacar un peu en difficulté."