Michael Somers arrête le sport de haut niveau, "une décision difficile mais nécessaire"

Somers est d'abord revenu sur le problème physique qui l'empêche de continuer. En 2019, alors qu'il étudiait en Amérique, il a ressenti une "sensation de malaise" en courant. "C'était une fibrillation auriculaire, un problème relativement courant chez les athlètes, et qui n'était pas alarmant. J'avais fait un examen plus approfondi en Belgique et une petite quantité de tissu cicatriciel a été détectée. Tous les autres examens étaient positifs. J'ai ensuite été bien suivi et n'ai plus jamais ressenti de symptômes".

Somers a repassé une IRM après les Jeux de Paris. "Le 10 février, on m'a annoncé une mauvaise nouvelle. Le tissu cicatriciel, qui datait de 2019, s'était développé, au point qu'il n'était plus possible de continuer à faire du sport de haut niveau ou des exercices intensifs."

Le marathonien ne s'est pas immédiatement résolu à arrêter la compétition. "'J'ai demandé un deuxième avis à plusieurs cardiologues, mais la conclusion a toujours été la même: il est plus sage d'arrêter. C'est donc une décision logique et nécessaire."

À 30 ans, Somers quitte le marathon alors qu'il semblait en pleine progression. Fin janvier, il avait même réussi le 3e chrono belge de l'histoire sur semi-marathon en 1h00:57 à Séville. "J'espérais poursuivre ma carrière, car j'avais l'impression d'être au début de mon aventure sur marathon. Ce ne sera pas le cas. Je ne sais pas encore ce que l'avenir me réserve."