Lampaert, deuxième du Nieuwsblad en 2020, estime qu'après la longue préparation, il est maintenant "temps de récolter. L'Omloop est toujours une course difficile et le premier grand test pour le peloton. Chaque coureur est nerveux, donc il y aura sans aucun doute des chutes. Nous avons un bon groupe de coureurs et nous espérons en tirer profit. C'est aussi la première course avec beaucoup de monde à nos côtés et cela donne la chair de poule.'

A 33 ans, Lampaert souhaite être dans le coup lors des finales cette année mais "préfère ne pas se fixer d'objectif définitif". Il attend beaucoup du jeune Magnier, âgé de 20 ans. "Il a beaucoup de talent, ainsi que les capacités et l'explosivité nécessaires pour aborder le printemps.'

Soudal Quick-Step a vu partir deux spécialistes de classiques Julian Alaphilippe et Kasper Asgreen. "Dire que le noyau soit affaibli est un grand mot", estime Lampaert. "Mais bien sûr, il nous manque de grands noms en tant que leaders. Avec Merlier et Magnier, nous pouvons frapper dans les semi-classiques.'

Lampaert ne sera pas au départ de À travers la Flandre en 2025, la semi-classique qu'il a remportée en 2017 et 2018. "C'est le choix de l'équipe. Après tout, c'est elle qui détermine le programme".

Outre le Nieuwsblad et Kuurne-Bruxelles-Kuurne, le Flandiren participera également à l'E3 Classic, à Gand-Wevelgem, au Ronde et à Paris-Roubaix. Il a bien l'intention "de tout donner à nouveau" dans l'Enfer du Nord où il a fini 3e en 2019.