Sur le plan purement statistique, les deux équipes se tiennent pourtant de près cette saison avec une seule défaite des Castors concédée face à Malines. "Et encore, nous avons fait jeu égal pendant toute la partie sauf quatre minutes", relève Fred Dusart, le coach français de Braine depuis 2019.

Un coach qui regrette ces passages à vide trop récurrent dans une équipe renouvelée à 80% l'été dernier. "Repartir à chaque fois de zéro, ça se paie! Nous aussi, nous aimerions bâtir sur une armature de jeunes joueuses talentueuses entourées de bonnes étrangères. Malheureusement, nos talents ne font trop souvent que passer avant de filer au-delà des frontières tandis qu'au niveau des étrangères nous devons faire avec nos moyens. Les renforts de Malines sont impayables pour nous, une Cate Reese, c'est pas loin d'être un tiers de notre budget total..."

Pourtant ce renouvellement annuel des cadres peut-être un bien: "Même si depuis trois ans, nous subissons, il n'y a pas de complexe qui se forme. Le passé, nos joueuses ne l'ont pas connu, elles sont là pour disputer une finale de Coupe et chacun sait que, sur un match, tout est possible", positive Fred Dusart.

Paradoxalement, pour le mentor brainois, c'est d'une Belge que pourrait venir le plus grand danger : "Je crains beaucoup Helène Nauwelaers et son expérience. Elle nous avait fait très mal l'année dernière. C'est l'exemple même de l'assassin silencieux même si à Malines le danger vient de partout."