Avant le début de la réunion, Borlée avait déjà exprimé ses inquiétudes quant à la situation financière d'Athletics Flanders. "Je pense que la fédération est en faillite, car elle ne paie plus les factures des athlètes de haut niveau", avait-il alors déclaré. Il a poursuivi sur cette lancée. "Un nouveau sponsor est nécessaire pour avoir une meilleure politique, parce que de cette manière et avec ces moyens, il n'y a pas moyen de coopérer avec Atletiek Vlaanderen."

Jacques Borlée refuse que les entraîneurs personnels aient à payer leur participation aux stages d'entraînement internationaux. "Cela me laisse une mauvaise impression. Il n'y a pas de respect pour les entraîneurs. Atletiek Vlaanderen est une fédération sans vision et sans valeurs."

Patrick Himschoot, meneur des troupes mécontentes avec Jacques Borlée au cours des dernières semaines, est également ressorti mécontent de la réunion. "J'en attendais beaucoup plus", a-t-il déclaré. "C'était plus d'une heure de monologue et je suis intervenu parce que je pensais que nous étions venus pour un dialogue."

Himschoot regrette l'obligation de travailler sous la houlette des entraîneurs fédéraux. "Il y a peu de respect pour le couple entraîneur-athlète." Son protégé "Michael Obasuyi s'entraîne tous les jours à Gand, mais il est considéré comme un athlète externe pour le financement, parce qu'il ne s'entraîne pas avec l'entraîneur national", a-t-il regretté en guise de conclusion.