"J'ai vraiment cru que ça pouvait être fini", a expliqué Watrin en conférence de presse. "Rentrer dans le stade et voir les officiels se préparer, les athlètes en habits nationaux, ce sont ces petites choses qui m'ont manqué. J'apprécie de passer du temps avec l'équipe. On se prépare à accomplir quelque chose ensemble."

Le natif de Virton est candidat à deux sélections à l'Euro d'Apeldoorn: pour le 4x400 mixte, jeudi, et sur le 4x400 masculin, dimanche. Si la préparation au sortir de la maladie a été quelque peu perturbée par deux blessures au mollet en novembre, "en termes de sensations, c'est pas mal. La piste me plaît beaucoup. La compétition peut m'aider à me transcender."

Julien Watrin reconnaît l'évolution de son statut au sein des Tornados, comme Dylan Borlée avec qui il a fait "un long parcours" et "s'est encore rapproché pendant les dernières années. On est les vieux", a-t-il souri, "avec beaucoup de championnats disputés. Je ne sens pas le devoir de guider les plus jeunes, mais les discussions et les conseils viennent naturellement."

À l'issue des championnats d'Europe, Julien Watrin prévoit une préparation progressive du 400 m haies et veut "voir où ça a coincé avec le mollet." Avant une petite parenthèse pour les World Relays au mois de mai, il y aura encore un test oncologique au mois d'avril, "mais les probabilités d'une rechute sont basses."