Vendredi, Anderlecht avait annoncé "fermer la section N5 pour le match de dimanche contre l'Union et prendre des mesures pour empêcher les personnes impliquées dans les incidents d'assister aux prochains matchs." Comme l'a expliqué le communiqué publié dimanche, "cette mesure préventive avait été prise dans l'attente de l'identification des personnes impliquées dans les incidents de jeudi dernier. Entre-temps, en collaboration avec les forces de police, le club a réussi à identifier dix personnes impliquées."

Dimanche, une réunion a été organisée entre le président du club Wouter Vandenhaute et une délégation du groupe de supporters BCS, qui occupent habituellement le bloc N5, à leur demande. Le club y a expliqué la mesure de fermer la tribune concernée.

Finalement, les personnes identifiées "pourront assister au match contre l'Union et elles seront ensuite interdites de stade. Le club et les forces de police auront ainsi le temps de traiter les interdictions de stade sur le plan administratif."

Le match de jeudi contre le club turc avait été momentanément interrompu après quelques minutes seulement en raison d'une bagarre entre supporters dans les tribunes. Immédiatement après le but de Youssef En-Nesyri (4e, 0-1), des échauffourées ont commencé au bas de la tribune latérale. Les stadiers et les services d'ordre ont fait de leur mieux pour séparer les bagarreurs, mais la dispute s'est déplacée vers les zones situées sous les tribunes. L'arbitre avait été contraint d'interrompre le match pendant une vingtaine de matchs.