Le communiqué a été partagé mardi par SVL en réaction à l'arrêt de la Cour d'appel selon lequel les fédérations ont fait preuve de négligence. Elles doivent indemniser Smans à hauteur de 30.000 euros pour le préjudice matériel, et 1 euro pour le préjudice moral. La snowboardeuse se plaignait de n'avoir pas été tenue informée de la modification des critères de sélection.

Le nouveau président de SVL Peter Van Doren a tempéré le jugement, expliquant que l'indemnisation prononcée "était inférieure à un quart de l'indemnisation réclamée", et que "rien n'avait été dit sur les critères de sélection dans l'arrêt." Van Doren, arrivé en 2023, a également défendu l'instance en expliquant que "les critères avaient été modifiés sans chercher à favoriser qui que ce soit."

Poppe, 17 ans à l'époque, avait été préférée à Smans, qui avait 24 ans et figurait plus haut dans le classement mondial. "La sélection d'Evy Poppe au détriment de Loranne Smans, qui avait obtenu la seule place de quota pour la Belgique grâce à ses résultats, a été douloureuse", a reconnu le président, tout en minimisant l'écart de niveau entre les deux athlètes.

"Nous sommes pleinement conscients que la situation a causé une grande détresse, pour laquelle nous nous excusons en tant que fédération. Il est évident que nous accordons une attention particulière à une communication soignée après cet incident." Pour les Jeux d'hiver de 2026, les critères ont été fixés avant la période de sélection.