L'organisation a déclaré que si "plusieurs domaines d'amélioration ont été identifiés", des lacunes subsistent dans les programmes de contrôle.

"Des améliorations dans les programmes de contrôle sont encore nécessaires, comme l'illustre le fait que 1.108 (10,3 %) des athlètes participants n'ont pas du tout été contrôlés et que 1.432 (13,4 %) d'entre eux n'ont pas été contrôlés conformément aux recommandations", a déclaré l'ITA dans son rapport.

Parmi les 14 sports à haut risque selon l'ITA, la natation se distingue avec 18 % des participants non-testés dans les six mois précédant Paris. Aucun des athlètes non testés n'a remporté de médaille.

Parmi les nations comptant plus de 100 athlètes, l'Argentine avait le pourcentage le plus élevé avec 35% de participants non testés. La Chine, l'Allemagne et les États-Unis n'avaient qu'un athlète non testé chacun.

L'ITA considère que la proportion d'athlètes testés est élevée, représentant une "amélioration significative" par rapport à la période précédant les Jeux de Tokyo, où le nombre d'athlètes non testés était de 14 à 15 %.

Toutefois, des améliorations sont nécessaires dans des domaines clés tels que la prévisibilité et la gamme de tests.

Au total, 31.896 tests ont été effectués sur 10.720 athlètes. Jusqu'à présent, cinq cas positifs ont été détectés.

Créée en 2018 et financée en partie par le Comité international olympique (CIO), l'ITA, planifie, organise et gère les résultats des contrôles antidopage pendant les Jeux. Elle a déjà oeuvré à Tokyo (2021) puis à Pékin (2022). Elle gère aussi le programme antidopage du Tour de France et de plusieurs disciplines sportives.