Magnus explique que la fédération équestre internationale (FEI) lui avait proposé une suspension jusqu'au 2 février et le paiement d'une amende. "Comme je voulais mettre fin à cette période sportive noire le plus rapidement possible, j'ai accepté. Je pourrai à nouveau participer aux compétitions officielles d'ici peu", a-t-elle indiqué.

Dans un communiqué, Magnus revient sur les "montagnes russes" vécues après le contrôle positif de son cheval. "Convaincue à 1.000%" de son innocence, elle a tenté de comprendre, avec ses avocats, comment la substance interdite s'est retrouvée dans l'organisme de son cheval. "Ce qu'il s'est avéré, c'est que le vétérinaire de l'équipe m'a conseillé d'utiliser des compléments. Ces compléments étaient vendus et fournis à la fédération belge par son entreprise. Ces compléments ont ensuite été mis à ma disposition", a raconté la cavalière.

Magnus explique avoir demandé au professeur Tytgat, toxicologue de la KU Leuven, d'examiner ces compléments pour détecter la présence éventuelle de trazodone. Et ils ont été testés positifs. "Ces résultats ont été soumis à la FEI parce que je voulais prouver que je n'avais jamais administré intentionnellement une substance interdite à mon cheval", a ajouté la cavalière, précisant que les compléments portaient la mention 'doping free'.

Même si elle n'a "rien fait de mal", la FEI a fait remarquer à Magnus qu'elle ne pouvait pas invoquer "le concept d'absence de faute ou de négligence", ce qui a entraîné sa suspension.

La Belgique avait été disqualifiée du concours complet par équipes, qu'elle avait conclue à la 4e place, après ce contrôle positif.