A la fin du match marqué par l'exclusion de Christos Tzolis et un penalty accordé contre le Club pour une faute de main, Verhaeghe se trouvait dans les couloirs du stade Jan Breydel lorsque Visser s'est dirigé vers les vestiaires. Aux propos captés par les caméras de la télévision ("Tu vas aussi me donner un carton? Tu as été terriblement mauvais aujourd'hui. Tu ne devrais pas être aussi stupide"), l'arbitre a ajouté dans son rapport: "Nous payons pour ça, ça ne peut pas continuer comme ça, sinon nous devrons prendre des mesures budgétaires".

Immédiatement après, un incident s'est produit lorsque Visser et ses assistants ont voulu entrer dans le vestiaire. Sur un ton conflictuel, une autre personne a déclaré: "C'est la raison pour laquelle nous n'avons pas d'arbitres actifs en Europe". Au moment où elle a lancé son action, la fédération ne savait pas encore qui était la personne ayant tenus ces propos même après avoir visionné les caméras de surveillance.

Troisième incident, Maarten Dedobbeleer, directeur sportif du Club Bruges, avait également "agressé verbalement" l'arbitre sur le terrain. Un stadier a éloigné Dedobbeleer avant que la situation ne s'aggrave. Cependant, Dedobbeleer ne sera pas poursuivi, bien qu'aucune des trois personnes mentionnées dans les différents incidents ne figure sur la feuille de match.

Le parquet fédéral a noté que Verhaeghe a déjà présenté ses excuses dans les médias, mais émet des réserves à ce sujet. "Le message d'excuses - uniquement sur la forme et non sur le fond - est complètement éclipsé par un plaidoyer en faveur d'une plus grande qualité de nos arbitres. Comme si c'était aussi le message que M. Verhaeghe avait à l'esprit lorsqu'il attendait les directeurs de jeu."

Verhaeghe devra se présenter en personne devant le Comité disciplinaire mardi prochain.