Seul l'incontournable Mathieu van der Poel a été plus fort, et dimanche, le champion néerlandais sera à nouveau l'homme à battre. "Ce sera difficile de le battre, surtout quand on voit l'écart qu'il creuse dans chaque course. À Hoogerheide, j'ai réussi à réduire mon retard à moins d'une minute pendant une demi-heure, ce qui est déjà une belle performance."

Vanthourenhout a déjà goûté au podium des championnats du monde, avec une médaille de bronze l'an dernier à Tabor, derrière Van der Poel et Joris Nieuwenhuis, et une deuxième place en 2018 à Valkenburg, derrière Van Aert. "Avec la présence de Mathieu et Wout, je signerais tout de suite pour une médaille de bronze", avoue-t-il.

"Je pense que le vainqueur est déjà quasiment désigné. La deuxième place ne sera pas forcément pour Wout, mais ce parcours, très axé sur la puissance, lui convient bien. Donc le battre sera également compliqué. Mais peu importe si je finis deuxième ou troisième, être sur le podium serait déjà formidable. De toute façon, ce n'est pas comme si ma saison dépendait de ce dimanche. J'ai déjà remporté la Coupe du monde et cela m'a enlevé une pression. Je vais aborder le reste de la saison avec un autre état d'esprit."

Le sélectionneur national, Angelo De Clercq, estime que le parcours est parfaitement adapté à Vanthourenhout. "Les dénivelés et le type de sol devraient bien me convenir. J'espère simplement pouvoir faire une bonne course."