"Nous avions déjà remarqué chez les espoirs que la meilleure tactique était de partir en tête et tracer sa propre route. C'était un parcours semé d'embûches, les pédales étaient difficiles à attacher et cela se révèle encore plus dérangeant dans un groupe. J'ai pris un bon départ et j'avais un bon sentiment. J'ai essayé de décourager les poursuivants et cela a fonctionné", a expliqué le maillot arc-en-ciel à l'arrivée.

Contrairement à son rival Wout van Aert, Van der Poel est "vite parti. Toon Aert m'a temporairement dépassé mais je savais où je devais aller pour mener ma course. Prendre de l'avance rapidement donne des ailes pour la suite, et je ne craignais qu'une crevaison." Celle-ci est bien arrivée, mais sans conséquence grave. "Cela m'a coûté beaucoup d'énergie. À partir de là, j'ai été très prudent."

Le coureur de tout juste 30 ans a écrit l'histoire, en égalant le total de De Vlaeminck, "un record qui tient depuis si longtemps (1973, ndlr) sur les tablettes. Quand vous commencez à courir, vous espérez devenir champion du monde. Vous ne pouvez imaginer le devenir à sept reprises. C'est quelque chose de spécial pour moi", a conclu 'MvdP'.