Après trois étapes, la hiérarchie de ce Paris-Nice est déjà bien établie, avant même la première arrivée au sommet mercredi dans la station de ski de la Loge des Gardes et le week-end final autour de Nice.

"On a frôlé la perfection aujourd'hui, on n'a pas fait d'erreurs et tout le monde dans l'équipe a été très fort. C'est prometteur pour nous. On est déjà dans une très bonne position au général", a réagi Vingegaard au micro des organisateurs.

Retrouvant le maillot jaune, Jorgenson, vainqueur sortant, devance le Danois de six secondes. Derrière, l'Australien Ben O'Connor et son compatriote Michael Matthews de chez AlUla pointent à 21 secondes et l'Espagnol Joao Almeida, leader d'UAE, à 48 secondes, un écart significatif sur une épreuve qui se joue souvent sur un rien.

"C'est un grand soulagement car c'était la journée la plus stressante de la semaine, du réveil jusqu'à l'arrivée. Mais, au final, on a fait quasiment un sans-faute", a souligné Jorgenson, qui s'était révélé avec sa victoire l'an dernier à Nice, où l'Américain réside.

Le principal axe narratif pour le reste de la semaine risque de se résumer à déterminer qui de Jorgenson et Vingegaard sortira vainqueur.

Mardi, Jorgenson a paru très fort, ce qu'il a confirmé, sans vouloir s'aventurer plus loin. "On est dans la même équipe, ok?", a-t-il lâché avec le sourire.

"Match nul pour l'instant, je dirais", a pour sa part estimé Vingegaard, jugeant "très difficile" de trancher sur la seule foi du chrono où leurs coéquipiers comme Victor Campenaerts ont abattu un travail énorme.