"Ce n'est pas fini tant que ce n'est pas fini", a toutefois tempéré l'Américain au micro d'Eurosport. "Le dernier week-end de Paris-Nice est toujours stressant."

L'étape de samedi, écourtée en raison des conditions météorologiques difficiles, n'a pas empêché une arrivée sous une pluie neigeuse dans un froid hivernal. La douleur n'était pas une surprise pour Jorgenson. "J'y étais préparé. Ce n'était pas facile mais c'était tout de même mieux qu'hier. Je me sentais en contrôle, autant que possible lorsqu'on monte une station de ski sous la neige. Je souffrais comme tout le monde."

Le maillot jaune compte 37 secondes d'avance sur Lipowitz, et estime que "l'écart est suffisant. Demain, ce sera très stressant comme d'habitude et beaucoup de choses peuvent se passer." Matteo Jorgenson, Niçois d'adoption, a un avantage de terrain. "Tout ce que je peux dire c'est que je connais le parcours parfaitement, je m'entraîne sur ces routes chaque jour. Je suis aussi préparé que possible, mais on a déjà vu le maillot jaune perdu lors de la dernière étape, plusieurs fois. En tout cas, ce sera excitant!"