"Je suis surtout positive", a-t-elle entamé mardi en conférence de presse. "Nous avons inscrit deux buts et mené 0-2 contre les championnes du monde. C'était évidemment une grande déception de perdre, car nous restons des compétitrices, mais il n'y a plus rien à faire et il est l'heure d'aller de l'avant."

L'expérimentée Vanhaevermaet (32 ans, 68 caps) a vécu l'importante évolution de l'équipe nationale féminine de football. "Nous avons fait de grands pas ces dernières années. Nous avons déjà battu les Pays-Bas, l'Angleterre. Nous réduisons l'écart avec le sommet mondial", et il faudra désormais poursuivre sur cette lancée avec la nouvelle sélectionneuse, Elisabet Gunnarsdottir.

"La coach est très bonne communicante, la rencontre a été agréable", selon Justine Vanhaevermaet. "C'est une personne exigeante, mais de manière positive. Tout le monde est important à ses yeux et elle veut en tirer le maximum." La connexion se fait progressivement. "Elle attend des choses nouvelles de nous, et il y a des choses auxquelles nous étions habituées qui ne sont plus d'actualité."

"Nous allons progresser sans aucun doute" pendant la Ligue des Nations, une opportunité de "renforcer le groupe" sous la coupe de Gunnarsdottir. Mercredi se profile déjà le deuxième match contre le Portugal, bourreau des Flames en barrages qualificatifs pour le dernier Mondial. Pour Vanhaevermaet, "c'est un match comme un autre", sans goût de revanche, "mais nous voulons évidemment gagner."

Par rapport à l'Espagne, "nous espérons avoir plus de possession de balle. Une victoire nous permettrait de conclure cette fenêtre internationale avec un sentiment positif."