Gunnarsdottir, 48 ans, succède à Ives Serneels remercié la semaine dernière après 14 années à la tête de l'équipe. "Je suis fière et honorée d'avoir reçu cette opportunité. Représenter un pays était un des objectifs de ma carrière. Cela m'inspire de mener une équipe vers des grands tournois. Je suis ici depuis deux jours et cela a été une incroyable expérience. J'ai visité les installations et rencontré les gens avec qui je vais travailler. Je comprends pourquoi le football belge est reconnu dans le monde. Je suis impatiente de commencer."

Interrogée sur sa philosophie, l'Islandaise a assuré qu'il était "important de connaître les joueuses" mais veut "jouer avec beaucoup d'énergie, d'intensité et des principes assez structurés". "Je suis assez flexible et j'aime étudier l'adversaire et utiliser les forces de mes joueuses pour décider comment jouer."

Gunnarsdottir n'aura pas beaucoup le temps de prendre ses marques avec deux matches de Ligue des Nations prévus en février en Espagne (21/02) et contre le Portugal (26/02). "C'est un défi d'affronter les championnes du monde pour débuter. Je ne vais jamais me plaindre du temps que j'ai pour préparer un match. Je suis quelqu'un qui aime faire les choses par étapes et ne veut pas aller trop vite. Il y a évidemment des choses que je veux mettre en place directement mais je ne vais pas faire de folies pour ce premier match."

La nouvelle entraîneuse des Red Flames a également tenu à souligner le "travail incroyable" effectué par Ives Serneels. "Ce n'est pas facile de passer après lui et c'est un fameux défi", a confié Gunnarsdottir.