"Je suis impatiente de vivre ce qui est à venir. Nous avons gardé un bon sentiment de cette première expérience vécue ensemble. Nous avons implémenté beaucoup de choses et nous aurions pu prendre des points. Perdre après avoir été si proches", comme lorsque la Belgique a mené 0-2 en Espagne, "c'est difficile. Mais nous devons aller de l'avant."

Elisabet Gunnarsdottir retient de ses premiers matchs que "nous pouvons contrôler même contre des adversaires dominantes. Nous avons su augmenter l'intensité par moments, et nous devons le faire dans les moments opportuns. J'ai vu de nombreuses choses que nous avions implémentées à l'entraînement mises à profit pendant les matchs."

Face à l'Angleterre, vice-championne du monde, les Red Flames ne doivent pas être timides et croire en leurs chances. Elles avaient d'ailleurs battu les Anglaises en octobre 2023 (3-2). "Ce ne serait pas une surprise, pour nous, de bien jouer et d'éventuellement battre l'Angleterre", a rappelé Gunnarsdottir. "Mais si nous pouvons encore bénéficier d'un effet de surprise et qu'elles ne se préparent pas à nous accueillir, nous en profiterons."

"Nous voulons essayer de contrôler la partie, de rentrer de manière conquérante dans la rencontre." Pour la nouvelle sélectionneuse, l'équipe doit avoir "confiance en ses capacités. Il faut aider les joueuses à emmagasiner cette confiance, qu'elles adoptent tous cette même ligne. J'aime ce groupe, il y a une belle alchimie, des valeurs et de grands rêves."