Selon l'Islandaise, la défaite et l'effondrement étaient liés au "collectif, au leadership, à la mentalité, et à la préparation limitée." Mardi, en conférence de presse, Gunnarsdottir regrettait particulièrement le manque de contrôle sur les phases arrêtées, mais "nous apprendrons de nos erreurs. Nous pouvons perdre des matchs, mais plus comme ça."

"Je suis fière de notre approche", a positivement repris la sélectionneuse. "Nous avons contrôlé ce que nous pouvions contrôler, presque parfaitement ! Nous menions 0-2, après 75 minutes, avec deux buts inscrits sur des phases que nous avons travaillées. L'effort individuel a été très bon."

Toutefois, "nous sommes encore en apprentissage. Pas à pas, nous allons bâtir nos idées, et nos valeurs. Je suis ouverte, j'observe. Demain, nous ferons quelques changements tactiques et de position", à l'occasion du deuxième match de Ligue des Nations, contre le Portugal.

La physionomie de la rencontre sera probablement différente, avec un adversaire à la hauteur des Red Flames. Gunnarsdottir ne cache donc pas l'ambition. "Avec tant de joueuses douées techniquement dans notre noyau, nous pouvons nous permettre de garder le ballon. Il faut mettre en valeur nos qualités, contourner l'adversaire selon les configurations", pour encore progresser d'ici la grande échéance estivale, l'Euro 2025.

"Il y a suffisamment de temps d'ici là", a toutefois rappelée l'Islandaise. "L'apprentissage et les plans, match après match, devraient porter leurs fruits d'ici quelques mois, notamment à l'Euro." D'abord, "nous jouons encore une compétition dans laquelle il est important d'engranger des points."