"J'ai une nature extravertie", a confié Henveaux. "Je parle les trois langues et j'essaie de connecter les groupes: athlètes de tous sports, coachs et staff. Nous les nageurs avons passé beaucoup de temps avec les gens de l'athlétisme ou de l'aviron, par exemple."

Pour son deuxième voyage à Belek, le Crisnéen note la différence entre l'année dernière, pré-olympique et consacrée à un entraînement plus rigide, et celle-ci où l'ambiance est plus détendue. "Ici, je me suis donné pour objectif de m'intégrer, d'être engagé, passer du temps avec d'autres athlètes." L'interdisciplinarité qui caractérise le stage apporte de la variété. "On s'entraîne toujours dur et bien, mais on n'a pas peur à cette période de participer à des activités qui auraient été exclues l'année dernière", comme l'initiation au flag football ou le concours culinaire organisés dimanche.

Le stage du COIB est l'occasion pour les athlètes de faire un retour sur les Jeux de Paris, où Lucas Henveaux a loupé le coche sur sa distance de prédilection avant de se reprendre brillamment. "J'étais assez déçu de ma performance sur 400 m où je m'attendais certainement à faire une finale. Ce n'est pas passé le matin et ç'a été difficile à digérer, mais la présence de mon père comme coach m'a permis de tourner la page dès le deuxième jour. J'étais différent et j'ai obtenu les records de Belgique sur 200 m et sur 800 m", atteignant la demi-finale dans le premier exercice.