Détenteur d'un temps de référence de 10.06, établi en juillet, Verherstraeten peut envisager de briser la barrière mythique. "C'est évidemment très difficile, mais je crois que c'est possible dans les années à venir. Sur 200 m, j'aimerais aussi passer sous les 20 secondes. Et ce, de préférence, dans les grands championnats, pour accrocher des top 8 voire des médailles."

Le sprinteur est en effet l'un des athlètes présents au stage du COIB à Belek qui n'était pas à Paris pour y disputer les Jeux Olympiques. Il a toutefois connu un brillant été, après avoir atteint la finale de l'Euro d'athlétisme avec le relais 4x100. "J'ai couru plus vite que ce que je pensais atteindre. Avec un record de Belgique sur 200 m (20.13) et deux titres nationaux, ç'a été superbe!"

Outre ses ambitions individuelles, parmi lesquelles figure inévitablement une apparition aux prochains Jeux de Los Angeles 2028, Simon Verherstraeten est très impliqué dans le relais des Belgian Falcons. "Le COIB est bien derrière nous", a-t-il expliqué, "d'autant plus que le relais belge a beaucoup évolué ces dernières années. Il y a vraiment quelque chose à faire avec ce groupe."

Par ailleurs, l'émergence des Verherstraeten ou autres Kobe Goossens donne un nouvel élan au sprint masculin dans le royaume. Faute de références ces dernières années, la discipline avait perdu son attractivité, mais "les jeunes progressent et sont motivés par les dernières performances, ainsi que la possibilité de voir un Belge passer sous les 10 secondes", a conclu le Campinois.