Après une préparation italienne difficile, Evenepoel a confié qu'il avait "plus de mal à garder ses bonnes sensations. C'est logique, je pense. Ma chute au Pays basque (au début du mois d'avril, ndlr) a précipité la préparation pour le Tour, et je suis tombé malade après les Jeux. Je pense que je suis en train de payer tout ça."

La motivation demeure pour le double champion olympique face à l'ultime favori, champion du monde et triple vainqueur sortant de la Classique des Feuilles Mortes, le Slovène Tadej Pogacar. "Je ne sais pas vraiment dire si je peux viser la victoire, mais je peux aller chercher un résultat. C'est une longue course, donc je devrais être capable de faire quelque chose, même amoindri. Il s'agira de s'économiser et rester frais pour les 50 derniers kilomètres."

Le parcours de samedi empruntera à nouveau le virage qui avait fait trembler le monde du vélo, lorsque Remco Evenepoel avait basculé à plusieurs mètres en contrebas en 2020. "Cette fois-ci, c'est en montée, donc ce sera plus difficile de sortir de la route", a plaisanté le double champion olympique. "Ce moment est derrière moi. Lorsque j'y suis passé en reconnaissance, il n'y avait que des 'good vibes'."

L'année dernière, Evenepoel avait visité le lieu avec son épouse. "J'ai analysé ce qui s'était passé, et cela m'a beaucoup aidé. Depuis, j'ai moins peur dans les descentes. Cela m'a permis de tourner la page et de grandir."