Celle qui s'annonçait, sur papier, comme une étape facile pour sprinteurs s'est avérée fort différente dans la réalité. "Les températures, ces 700 derniers mètres (en montée, ndlr), une étape plus dure que je le pensais: c'était une journée intense. Au début, c'était encore calme, jusqu'à ce que nous arrivions sur le circuit local et qu'il y ait une tentative de bordure", a raconté Milan.

"J'étais vraiment motivé pour cette étape: c'était une autre sorte d'arrivée que ce à quoi je suis habitué. Avec l'équipe, nous avons essayé, à l'approche du dernier kilomètre, de ne pas être trop à l'arrière, mais aussi pas trop à l'avant. Les équipiers m'ont placé dans une position parfaite pour faire les 200 derniers mètres."

Milan espère défendre son maillot de leader mardi lors du contre-la-montre de 12,2 kilomètres. Il a engrangé 10 secondes de bonification sur des coureurs comme Tadej Pogacar et Joshua Tarling. "Le contre-la-montre n'est pas super long. Il y a des gars super forts qui sont plus spécialistes que moi, mais je vais certainement essayer."

Milan, 24 ans, disputera Milan-Sanremo. Peut-il rêver de tenir sur le Poggio après son sprint de lundi? "C'est un autre type d'effort, mais je m'y prépare aussi. Mais je profite d'abord de cette course, et après je travaillerai pour Sanremo."