"Si l'on m'avait dit que j'allais faire 100 jours en mer tout seul, je ne l'aurais pas cru", a commenté Denis Van Weynbergh qui ambitionne de devenir le premier Belge à boucler cet "Everest des Mers" après deux tentatives manquées de Patrick de Radigues.

"Même si on aime être en mer, 100 jours, c'est long. On s'attelle à faire avancer le bateau le mieux possible et essayer de faire le moins de chemin jusqu'aux Sables d'Olonne. On ne désespère pas. C'est parfois un peu dur psychologiquement quand on sait que tout le monde est à la maison, mais on fait le boulot du mieux possible. Il y a un triple objectif: sortir de la dorsale (au milieu de l'Atlantique, ndlr), gérer le sud des Açores et rentrer dans le Golfe de Gascogne. Le bateau n'est plus à 100%, mais après 101 jours, c'est normal, on fait avec", a expliqué Denis Van Weynbergh dans une réaction audio transmise par les organisateurs, lui qui se situait jeudi matin à moins de 2000 milles nautiques de l'arrivée (environ 3700 km) passant par une voie plus à l'ouest que les derniers concurrents.

"Ce n'était pas vraiment un choix à cause du vent, mais j'ai bien fait parce que je continue sur une voie plus au nord alors que les autres sont à l'est. J'essaie de faire du nord, le plus possible, c'est ma stratégie pour sortir de cette dorsale le plus vite possible", a ajouté l'Ottintois, 33e, qui ferme la marche de la flotte encore en mer.