Après 71 jours en mer, le skipper brabançon wallon occupe la 34e place, la dernière des bateaux encore engagés, mais il est toujours en course. Six autres bateaux de la flotte ont abandonné depuis le départ des Sables d'Olonne en novembre.

L'objectif de Denis Van Weynbergh est de devenir le premier marin belge à terminer l'épreuve considérée comme l'Everest des mers. Il a parcouru plus de 16.000 milles nautiques et il lui reste à en parcourir environ 7.500. Après le Cap Horn, à la pointe la plus australe de l'Amérique du Sud au Chili, Denis Van Weynbergh pourra entamer la remontée dans l'Atlantique vers son point de départ en Vendée. Il devrait naviguer encore une vingtaine de jours.

Lundi aussi, le skipper britannique Sam Goodchild (Vulnerable) a annoncé lundi que sa grand-voile s'était déchirée mais qu'il restait en course pour ce Vendée Globe où il pointait en cinquième position.

Alors que le voilier affrontait des vents forts (près de 30 noeuds), la grand-voile a explosé et "s'est déchirée en deux morceaux", a-t-il expliqué à la mi-journée à l'organisation de la course.

Trois bateaux sont déjà arrivés. Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) l'a emporté dans un temps record de 64 jours 19 heures 22 minutes 49 secondes. Le Français a devancé ses compatriotes Yoann Richomme (Paprec Arkéa) 2e en 65 jours 18 heures 10 minutes 2 secondes et Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) 3e en 67 jours 12 heures 25 minutes et 32 secondes.