Denis Van Weynbergh ambitionne de devenir le premier marin belge à dompter cet "Everest des Mers" et à rejoindre l'arrivée après trois mois de course. En attendant, il se débat dans des eaux peu commodes. "C'est un peu monotone et remonter les Alizés, c'est très différent que de les descendre où c'est beaucoup plus agréable. Ici, ça tape fort, la mer est houleuse, il fait chaud, il y a de la houle et chaque fois que le bateau tape, on espère que tout va tenir. Ce qui est un peu stressant, cela crée des problèmes de connexion. J'ai dû réduire ma vitesse", a expliqué Denis Van Weynbergh ce week-end dans un extrait sonore publié par les organisateurs.

Il restait encore mardi matin environ 2.167 milles nautiques (un peu plus de 4.000 km) à parcourir et Denis Van Weynbergh, en 33e et dernière position, se situait juste derrière le Français Fabrice Amedeo (Nexans-Wewise). "On s'appelle parfois pour se donner des nouvelles et pour se soutenir en priant que tout se passe bien parce que les Alizés, ce n'est vraiment pas rigolo". Il devrait en sortir mercredi pour filer ensuite vers les Sables d'Olonne d'où il était parti le 10 novembre.

Ils sont sept à avoir abandonné en cours de route dans une course remportée par le Français Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) sur son Imoca, un bateau d'une autre génération que celui de Van Weynbergh, en 64 jours 19 heures 22 minutes et 49 secondes.