Walter Van Steenbrugge, l'avocat de Deinze, a désigné les anciens propriétaires du club, la société singapourienne ACA Football Partners, comme les principaux coupables.

"Ils ont une responsabilité écrasante en laissant le club dans un tel état", a déclaré Me Van Steenbrugge. L'avocat s'en prend également au créancier et autre club de Challenger Pro League, le Lierse SK, qui, selon lui, "a voulu mettre du sel sur les plaies de manière peu généreuse. On peut se demander ce qu'ils voudraient qu'il leur arrive s'ils se trouvaient dans les mêmes circonstances".

Pour le CEO du Lierse, Torreele, il s'agissait uniquement d'une question d'argent et les nouveaux administrateurs potentiels (le groupe luxembourgeois AAD Invest Group) ont été le facteur décisif. "Ils ont évalué cette équipe de l'intérieur et ont compris qu'il fallait mettre un terme à cette situation le plus rapidement possible. Pour nous, il ne s'agissait que du paiement de notre argent, soit encore 47.100 euros. S'il y avait eu des garanties pour cet argent, nous aurions été satisfaits".

Le responsable du Lierse remet également en question l'utilité du système de licence à cet égard, si les clubs peuvent faire faillite de cette manière. "Le système devrait empêcher cela, mais apparemment il ne fonctionne pas. En septembre, un manager des licences aurait pu le prévoir, si l'on regarde la répartition de la masse salariale et des revenus de Deinze. La question est de savoir si les instances, Union belge et Pro League, font le nécessaire pour éviter cela".