"Je suis très fier de gagner, ça n'a pas été un Dakar facile. Je suis très heureux. Nous avons bien roulé, nous sommes premiers", s'est-il réjoui à l'arrivée, drapeau saoudien sur les épaules. "Depuis le départ, j'avais un plan, une stratégie pour m'imposer. On a su être intelligents au bon moment. Cela a payé, ça a fonctionné dans le bon sens. Henk Lategan est un pilote rapide, d'expérience, je suis fier de l'avoir battu. Ça a été une très belle bataille entre nous".

Al Rajhi (Overdrive) s'est imposé devant Henk Lategan (Toyota), 2e à 3:57. et le Suédois Mattias Ekström (Ford) 3e à 20:21., sous réserve des résultats officiels de la FIA.

Jusqu'à présent, Al Rajhi n'avait jamais fait mieux qu'une troisième place au général (en 2022). Il s'agit du premier sacre d'un Saoudien sur le Dakar, installé en Arabie saoudite depuis 2020.

"C'est dommage, nous étions si proches aujourd'hui. Ca fait mal de perdre de si peu. Nous gérions bien la première semaine mais est venu un jour où tous nos plans ont pris l'eau et où nous avons dû pousser, pousser", a regretté de son côté Henk Lategan.

Cette 47e édition de ce rallye-raid avait perdu assez tôt certains des favoris en auto.

Le quadruple vainqueur de l'épreuve et tenant du titre, l'Espagnol Carlos Sainz, a dû jeter l'éponge dès la 2e étape après un accident avec sa Ford Raptor.

Bis repetita le lendemain lorsque les commissaires de course ont disqualifié la légende française des rallyes Sébastien Loeb - avec Fabian Lurquin comme copilote-, en raison des dommages sur sa Dacia lors d'un accident au début de la 3e étape.