Le fait d'avoir prévalu malgré l'absence de nombreux cadres "est un beau signal, symbolique, pour le 50e match de l'Union en Coupe d'Europe. Je suis très fier de mes joueurs, et le collectif a triomphé aujourd'hui."

Les ajustements à la mi-temps ont payé, lorsque l'Union était menée 0-1. "Ils n'avaient pas créé beaucoup d'occasions et nous avons été surpris par leur bloc bas. Nous maîtrisions le ballon sans être dangereux, sans parvenir à centrer. Il fallait ajouter de la vitesse sur les côtés et offrir une solution pour les longs ballons centraux", apportée avec l'introduction de Rodrigues.

La température est montée en fin de match, mais cela n'a pas particulièrement surpris un Pocognoli "calme, mais qui aime aussi des matchs avec un peu de tension. C'était un match de duels, de contre-pressing et de bagarres. On sait qu'il y aura du répondant quand on affronte des équipes portugaises." La performance unioniste témoigne selon lui d'un "caractère et d'une capacité à répondre à ce genre de situations", même lorsque la frustration a germé dans les cœurs portugais qui se sont rebellés avec agressivité.

Comme Anthony Moris, Franjo Ivanovic s'est montré providentiel. Auteur d'un doublé, le Croate a signé "un très gros match. Après quelques matchs sur le banc, il s'est remis en question ces dernières semaines et nous allons continuer à le pousser", a commenté Sébastien Pocognoli. "Moris derrière et Ivanovic devant ont fait la différence, avec un gros travail collectif entre ces lignes."