"Je ne me sentais vraiment pas en forme, j'en avais parlé à Iljo Keisse (directeur sportif). Mais il m'a gardé sur la liste de départ et je ne peux que le remercier", a confié Merlier. "Mads Pedersen était le plus fort et je dois bien sûr être content avec ma deuxième place, car je n'ai jamais vraiment été acteur de la course. J'ai raté les premières bordures et j'ai pu reprendre ma place dans le peloton au prix d'un gros effort et grâce à mes coéquipiers Yves Lampaert et Louis Vervaeke. J'ai été en difficulté dans le premier passage du Kemmel, mais j'ai repris courage après les Plugstreets, j'ai commencé à y croire, d'autant plus que tout le monde était à fond. Dans le sprint, Jonathan Milan a lancé la manœuvre de loin et j'ai dû en faire autant. J'ai pu garder un léger avantage pour le devancer. Je peux maintenant dire à mon fils que j'étais aussi sur le podium de Gand-Wevelgem: son grand-père, Frank Vandenbroucke, a remporté cette course."

Le prochain grand objectif de Tim Merlier est le Grand Prix de l'Escaut.