L'exemple de certains sports, comme le hockey, où le joueur est sanctionné à la moindre incartade, ne peut-il pas être envisagé dans le football ?

"Non, parce que le règlement ne le permet pas", a expliqué le directeur technique du Département de l'arbitrage professionnel (PRD) à l'agence BELGA. "On en parle avec l'IFAB (qui régit les lois du football, ndlr). Avoir instauré la règle avec le capitaine qui peut s'adresser à l'arbitre est une étape. C'est une éducation. Cela peut prendre plus ou moins de temps, mais on va y arriver."

La question de la qualité de l'arbitrage, malgré la présence du VAR, demeure.

"L'arbitre va toujours commettre des erreurs", reconnaît Jonathan Lardot. "Parce qu'il y a des situations qui sont toujours très complexes ou inattendues ou cachées. C'est dans ces cas que le VAR doit être considéré comme une assistance, cela porte son nom d'ailleurs. C'est pour donner une aide et offrir à l'arbitre l'occasion de revoir la phase."

Pourtant, malgré le VAR, certaines décisions restent sujettes à discussion. "Tout simplement parce que le football et le règlement permettent une interprétation des lois et des actions. Cela fait le charme du football. Le lundi matin serait beaucoup plus triste s'il n'y avait pas toutes ces discussions".

"La décision correcte (du VAR) est un élément important et déterminant dans l'usage du VAR", reconnaît Lardot. "Les gens n'acceptent plus l'erreur après l'intervention du VAR. Mais, des fois il y a de l'interprétation. Et parfois celle-ci est fausse. Cela s'est produit deux ou trois fois cette année. C'est trop."