Après une quinzaine d'années à la tête du club de Kristianstads en Suède, Gunnarsdottir s'était offert un congé d'un an, "pour une bonne raison. Je voulais bien réfléchir à ce que je voulais accomplir dans le football. On ne voit pas si souvent des entraîneuses rester aussi longtemps que moi à la tête d'un club. L'étape suivante était donc importante."

Les contacts avec l'Union belge de football ont été fructueux. "J'ai tout de suite été emballée", a expliqué l'ancienne joueuse aujourd'hui âgé de 48 ans. "J'étais excitée à l'idée de commencer et je me sentais bien."

Elisabet Gunnarsdottir a également trouvé conseil auprès d'un compatriote en la personne de Freyr Alexandersson. Limogé en décembre dernier du club de Courtrai, celui-ci n'a eu "que des bons mots à l'égard du pays et du peuple belge".

La nouvelle sélectionneuse a également eu des premiers contacts avec des joueuses belges à Kristianstads, où Lorca Van De Putte et Tine Schryvers. Je suis donc l'équipe nationale de Belgique depuis plus de dix ans. Au cours des dernières années, j'ai plus ou moins vu tous les matchs, je pense. Et depuis les discussions avec la fédération, je les ai encore beaucoup revisionnés."

Pour l'instant, Gunnarsdottir n'a pas encore élu domicile en Belgique et fera la navette entre Tubize et l'Islande. Son premier match sur le banc des Flames aura lieu le 21 février, chez les championnes du monde espagnoles. Il s'agira de l'ouverture de la nouvelle Ligue des Nations.