"Ici, tout le monde est olympien et il n'y a pas de hiérarchie des sports", a ainsi soutenu le CEO du COIB Cedric Van Branteghem en Turquie. "Certains athlètes sont plus accomplis, d'autres moins, mais le but principal est de partager et d'observer l'interaction entre tous."

Les plus jeunes, issus notamment du programme de développement BeGold, bénéficient en Turquie d'un contact avec des structures et des athlètes de haut niveau. Avec la promotion de la mission vers Los Angeles 2028, le COIB veut motiver ses pousses comme ses atouts les plus accomplis, en leur donnant accès au staff médical, paramédical, et aux services psychologiques de la structure. C'est dans cet esprit d'échange que le président Jean-Michel Saive conçoit la tenue du stage.

Pour déterminer les invités, le COIB a fourni ses critères aux fédérations, qui ont rendu une liste de candidats ensuite validée par le Comité. Devait primer la possibilité de décrocher un diplôme olympique dans quatre ans en Californie. "S'ils sont ici, c'est que nous sommes convaincus qu'ils sont des candidats réels à un top 8", a clarifié Olav Spahl. "Pas de distinction", donc, entre des sports populaires dans le royaume tels que le cyclisme, l'athlétisme ou le judo, et d'autres disciplines moins suivies: l'aviron, ou l'haltérophilie, par exemple.

L'été dernier, la Belgique a décroché des diplômes dans 14 des 21 sports où elle était présente à Paris. À Belek, deux médaillés sont présents: Noor Vidts (heptathlon) et Gabriella Willems (judo).