"Je suis en Australie, car c'est la dernière fois que je peux utiliser mon classement protégé pour disputer un tournoi du Grand Chelem, et je n'avais pas envie de manquer l'Open d'Australie", a-t-elle confié jeudi à l'Agence BELGA. "Malgré l'opération, j'ai malheureusement encore des gonflements aux genoux qui m'empêchent de m'entraîner beaucoup. La préparation n'a donc pas été géniale. Cela a été un défi. Il a fallu doser et j'ai principalement cherché à me remuscler".

Ysaline Bonaventure aborde cette nouvelle année sans grands objectifs, mais est prête à faire contre mauvaise fortune, bon cœur.

"Je n'ai plus de coach, vu que j'ai dû me séparer de Yannick Mertens car je ne jouais plus. Mon frère Maxence m'a aidée. J'ai aussi fait appel à une équipe à Arlon, mais comme je ne pouvais pas m'entraîner normalement, c'était une perte de temps. J'ai aussi vécu une bonne semaine avec l'équipe de Billie Jean King Cup en Chine. Heureusement, je n'ai pas besoin de passer énormément d'heures sur un terrain pour avoir de bonnes sensations. Les ambitions cette année seront de jouer sans douleurs, d'essayer de retrouver une forme physique et d'enchaîner le plus de matches possible. Aussi de profiter de chaque instant, car si les choses n'évoluent pas au niveau de mes genoux, cela va être compliqué d'être compétitive à 100%. On verra déjà cette semaine à Brisbane, où je me situe".