Pogacar a réagi à une attaque de Julian Alaphilippe à 47 kilomètres de l'arrivée et s'est isolé en tête quelques kilomètres plus loin. "Julian est quelqu'un que tu ne peux pas sous-estimer, donc j'ai réagi. Nous avons creusé un écart ensemble, mais après il a lâché. Tout d'un coup, ce n'était plus la meilleure action. J'ai quand même continué, mais je me suis compliqué la tâche. J'espérais que des coureurs du peloton reviendraient, mais cela ne s'est pas produit."

Le Slovène a craqué dans le final en raison du vent de face, a-t-il expliqué. Il a été repris par Remco Evenepoel et Mattias Skjelmose, le futur vainqueur. "Après, j'ai misé sur le sprint. Comme j'ai été repris tard, je ne savais pas à quel point Remco et Skjelmose étaient forts sur les ascensions et, lors du dernier passage sur le Cauberg, je suis resté dans leurs roues. J'espérais l'emporter au sprint, mais je n'y suis pas arrivé."

Pogacar qui craque pendant une échappée, cela arrive rarement. Le Slovène ne cherche pas la cause dans sa première participation à Paris-Roubaix. "La semaine passée, j'ai plus souffert qu'aujourd'hui. Mais je suis bien rétabli, je pense. Aujourd'hui, c'était vraiment une course dure, qui est allée très vite dès le début, mais les jambes étaient bonnes."

Pogacar va désormais prendre deux jours de repos. "Après je réveillerai les jambes sur le Mur de Huy. Ensuite, je pense qu'elles seront bonnes pour Liège-Bastogne-Liège, mon dernier objectif de ce printemps. C'est la classique printanière qui me convient le mieux. J'ai toujours hâte d'y être."