Pour Garcia, entraîner les Diables Rouges a été une évidence. "C'est une sélection que j'ai toujours eu en tête car elle a un potentiel. Elle a été au top mondial récemment et l'objectif est redorer les résultats qui n'ont pas été à la hauteur ces derniers mois. Il faut amener du positif mais il faudra aussi me laisser le temps de connaître l'équipe, le pays et toutes les dynamiques. Nous aurons aussi besoin d'avoir nos supporters derrière nous car comme on le dit très bien, l'union fait la force."

Les premiers objectifs de l'entraîneur français, qui retrouve un poste après un an d'absence depuis son licenciement à Naples en novembre 2023, seront de "se maintenir en Ligue A en Ligue des Nations et se qualifier pour la Coupe du monde 2026. Nous devrons montrer sur le terrain que nous avons des ambitions et que nous voulons gagner tous les matches. Les choses vont aller très vite avec les premiers matches dans six semaines (contre l'Ukraine en barrages de la Ligue des Nations en mars, ndlr). Ce seront les plus importants et il faut à nouveau faire des résultats et montrer que la Belgique est une sélection qui compte."

Les destins de Garcia et des Diables auraient déjà pu se croiser après l'Euro 2016, l'Union belge préférant alors Roberto Martinez. "Il y avait déjà eu des contacts par le passé mais je suis là aujourd'hui et c'est que c'était le destin. Je devais prendre plus d'expérience et de bagages qu'à l'époque. Cela aurait déjà été un beau défi à l'époque", a souri Garcia.