"Même dans mes pires cauchemars, je n'aurais pas pu imaginer que le circuit professionnel, que je considère comme ma maison, deviendrait un endroit étranger et terrifiant, où le directeur général de l'organisation a consciemment commis un acte de harcèlement moral à mon égard, menant à une attaque de panique et à une incapacité à exercer mon travail", a écrit Tsurenko.

"J'en ai parlé ouvertement, j'ai essayé de trouver de trouver de la protection et de la justice au sein de la WTA. En réponse, j'ai fait face à de l'indifférence et de l'injustice. (...) La WTA a refusé de protéger une femme, une joueuse, un être humain, pour protéger une personne dans une position dominante. Ma dernière chance de me défendre et de défendre mes droits, ma dignité, et de prévenir de tels actes, est de poursuivre une action en justice."

Lauréate de quatre tournois WTA, Tsurenko n'a pas nommé le président visé mais avait déjà évoqué une "crise de panique" en 2023 pour expliquer son forfait avant d'affronter la Bélarusse Aryna Sabalenka à Indian Wells.

"J'ai eu une conversation avec le patron de la WTA Steve Simon et j'ai été absolument choquée par ce que j'ai entendu. Il m'a dit que lui-même était contre la guerre, mais que si des joueurs russes ou bélarusses la soutenaient, c'était leur propre opinion, et que l'opinion des autres ne devait pas me déranger", expliquait alors Tsurenko.