Lopez indique ne pas "partager les conclusions du TAS. J'ai donné des instructions à mes avocats d'utiliser toutes les voies juridiques possibles, dont un recours devant le Tribunal fédéral suisse, et, si nécessaire, devant la Cour européenne des droits de l'Homme."

"Cette décision me semble juridiquement improbable, tant par l'approche adoptée dans la nature des sanctions que par le mépris des droits et garanties fondamentaux des cyclistes dans ces procédures".

"Je réaffirme avec force mon innocence, comme je l'ai fait depuis le début de cette enquête. Je n'ai jamais utilisé, acquis ou sollicité de substances interdites, comme le prouvent les dizaines de tests et de contrôles antidopage effectués au cours de ma carrière.", a encore ajouté le Colombien, qui continuera "à se battre jusqu'au bout", bien que "conscient d'être face à une bataille complexe, comme celle de David contre Goliath".

Mercredi, Miguel Angel Lopez troisième du Giro et de la Vuelta en 2018, a été débouté de son recours contre sa suspension de quatre ans pour violation des règles antidopage. La justice sportive a confirmé la sanction prononcée en mai 2024 par le tribunal antidopage de l'Union cycliste internationale (UCI) pour "usage et possession d'une substance interdite".

Lopez avait écopé d'une suspension, rétroactive au 25 juillet 2023, pour avoir utilisé de la ménotropine - une hormone dotée d'effets analogues aux hormones de croissance - "entre le 1er et le 5 mai 2022", rappelait le TAS dans un communiqué.