À main levée, la 144e session du Comité international olympique réunie en Grèce, à Costa Navarino, a unanimement approuvé la recommandation faite lundi par la commission exécutive de l'instance. "Nous n'avons eu qu'une véritable décision, celle de mettre la boxe au programme des JO de Los Angeles", avait dit en amont le président du CIO Thomas Bach.

Le problème résidait dans l'organisation du tournoi de boxe olympique. Le CIO avait en effet été contraint de s'en charger lui-même aux JO de Tokyo et de Paris, alors qu'il s'appuie habituellement sur une fédération internationale. La reconnaissance de l'IBA avait été retirée par le CIO en juin 2023 après avoir été suspendue en juin 2019, ce qui avait privé la fédération de l'organisation des épreuves aux deux derniers rendez-vous olympiques.

Le Comité avait annoncé qu'il ne prendrait pas en charge l'organisation pour des troisièmes JO consécutifs. La tenue de l'épreuve dépendait donc de la découverte d'un "partenaire fiable" pour assumer cette tâche. En février, l'organisation de Lausanne a fini par accorder sa reconnaissance "provisoire" à la jeune fédération World Boxing, envoyant l'IBA aux oubliettes de l'olympisme.

Créée en 2023, World Boxing n'affichait fin février que 78 fédérations membres, loin des autres instances reconnues, mais "a apporté la preuve que 62% des boxeurs et boxeuses et 58% des médaillés des JO des Paris" étaient affiliés à ces fédérations, avait énuméré le CIO. Désormais, les fédérations nationales devront être membres de World Boxing pour être éligibles aux prochains Jeux Olympiques de Los Angeles.