Les coureurs de Paris-Nice ont à nouveau dû courir dans des conditions humides et froides vendredi. "Il faisait cinq à six degrés et il pleuvait. Personne n'aime courir dans ce genre de conditions", a déclaré Pedersen en frissonnant. "J'ai senti ce matin que la journée allait être horrible. Je n'aime pas non plus ce temps, mais il ne m'empêche pas de dormir. Et maintenant que c'est fini et que j'ai gagné, je l'apprécie vraiment".

Pedersen a été le plus rapide d'un groupe réduit où il a résisté à la remontée du spécialiste de contre-la-montre britannique Joshua Tarling. "Après une journée aussi difficile qu'aujourd'hui, il aurait été dommage de terminer deuxième ou troisième. J'ai fait un long sprint, mais mon corps n'a pas réagi normalement à cause du froid. Et Tarling est tellement fort qu'il ne faut jamais le négliger. Mais je me fiche de gagner d'un centimètre ou d'un demi-mètre".

Après quelques sprints décevants au cours des premiers jours, Pedersen a donc finalement remporté sa victoire à Paris-Nice.

"Je savais que ce serait difficile dans les sprints purs contre Tim Merlier. Un scénario comme celui d'aujourd'hui était idéal. C'était la journée parfaite. Pour moi, c'est super agréable de gagner l'étape ici avec l'équipe et en même temps Mattias (Skjelmose, ndlr) remonte dans le classement (de la 6e à la 3e place à 59 secondes de Matteo Jorgenson, ndlr)", a conclu l'ancien champion du monde de 29 ans qui compte désormais 49 succès en carrière.