"Ce sera mes derniers Mondiaux et je m'en réjouis", a-t-elle déclaré lors d'un point de presse jeudi soir à l'hôtel des coureurs à Gosnay, un village situé à une vingtaine de kilomètres du circuit du Val de Souchez où se dérouleront les courses des prochains jours.

Sanne Cant a été la dernière coureuse non-néerlandaise à décrocher le titre en 2019. À Bogense, au Danemark, elle avait décroché un troisième sacre consécutif. Avec également une autre médaille d'argent (en 2015) et deux de bronze (en 2012 et 2016), l'Anversoise, 34 ans, a récolté un total de six médailles individuelles lors des Mondiaux.

Pour ce qui est de la place qu'elle espère décrocher à l'issue de sa dernière, elle avoue qu'il est "très difficile de l'estimer". "Presque personne ne connaît ce parcours. J'y ai disputé un championnat d'Europe une fois (en 2008, ndlr), mais c'était dans une autre vie. Je vais simplement faire de mon mieux, en profiter et ensuite voir où j'en serai".

Samedi après-midi, Cant, ainsi que Marion Norbert Riberolle, nouvelle championne de Belgique, et Julie Brouwers, défendront les couleurs de la Belgique dans la course élites dames.

En guise d'échauffement, Cant sera aligné lors du relais mixte vendredi. L'année dernière, la sélection belge, déjà avec l'Anversoise, avait remporté le bronze sur cette course à Tabor, en Tchéquie. "Terminer avec une huitième médaille en Coupe du monde, ce ne serait pas mal. J'espère que ce sera possible", a conclu Cant avec le sourire.