"Nous venons d'une situation où un entraîneur et un athlète, après avoir réalisé une performance, recevaient tous deux un contrat", explique Gery Follens. "Nos ressources ne nous permettaient de le faire que pour un nombre très limité de 'couples'. Il n'y avait plus d'argent pour ceux qui approchaient le haut niveau et presque plus pour les jeunes espoirs. Rutger a été chargé d'élaborer une politique permettant d'utiliser nos ressources de manière plus efficace pour un plus grand nombre de personnes. Il a proposé une centralisation où toutes les compétences nécessaires à la pratique du sport de haut niveau seraient réunies en un seul endroit".

Le patron de l'athlétisme s'en prend aussi aux signataires. "Nous constatons que beaucoup des signataires ont profité dans le passé de la caisse de la fédération et que dans la nouvelle politique, cette option n'existe plus."

"Il est aussi notable que les signataires n'ont pas signé à l'unanimité la totalité de la 'Lettre ouverte', mais ont fait le choix de retenir uniquement les passages qui vont dans leur propre intérêt", ajoute Follens.

À propos du choix de Bram Peters, comme coach national du 4x400m, le président de la VAL précise: "Après Paris (où ont eu lieu les Jeux Olympiques, ndlr), Rudi Diels, Jacques Borlée, Patrick Himschoot et Philip Gilson ont arrêté. Remplacer quatre entraîneurs par un seul, libérera beaucoup plus d'argent pour nos athlètes."