Avant le départ, Carmans avait clamé que l'intention de l'organisation était de détruire l'homme et la machine. "Et cela aurait presque pu s'appliquer à moi aussi. Mais commençons par le début de cette semaine. Compte tenu des circonstances, tout s'est bien passé, même si je dois dire que, par rapport à l'année dernière, les étapes sont beaucoup plus lourdes et la navigation beaucoup plus difficile. Lors de mes débuts l'année dernière, j'avais commis une erreur de navigation. Cette fois, j'en suis déjà à sept ou huit. A l'exception de l'étape marathon, je me suis bien débrouillé", a analysé Carmans.

Carmans a bien négocié la première partie de cette étape marathon. Les problèmes ont commencé au début de la deuxième partie. "Un problème de moteur s'est produit après seulement quatre kilomètres. Il a fallu un certain temps avant de comprendre ce qui n'allait pas. Nous avons alors commencé à bricoler. Après environ cinq heures, nous avons repris la route. Il était 16 heures et deux heures plus tard, il faisait nuit noire. Nous avons tout de même parcouru environ 280 kilomètres dans le désert. Naviguer dans ces conditions et faire attention où l'on roule sur la piste en pierre n'était pas simple. Finalement, nous sommes arrivés au bivouac peu après minuit et nous sommes toujours dans la course. Et c'est le plus important", s'est réjoui Carmans.