"Je n'ai pas su me lâcher complètement", a-t-il confié à l'Agence BELGA après sa défaite. "C'est lui qui prenait toujours l'initiative et j'étais plus tôt dans la réaction. C'est cela qui a fait la différence, mais je pense que ce n'est pas vraiment dû à moi. C'est plutôt lié à la pression constante qu'il mettait sur le terrain. Il prenait la balle très tôt et me faisait beaucoup bouger. C'était donc compliqué d'imposer mon jeu, mais je suis néanmoins très content de mon parcours."

Collignon n'aura, en effet, pas à rougir de cette nouvelle belle semaine sur le circuit. Encore 448e mondial en février, le protégé de Steve Darcis a atteint en Slovaquie sa neuvième finale de l'année déjà et sa troisième en tournoi Challenger, s'étant notamment imposé au Challenger 100 de Lüdenscheid, début août.

"J'ai repris un peu confiance et ce résultat me conforte dans l'idée que je peux battre de très bons joueurs", a-t-il poursuivi. "Il s'agissait tout de même d'un gros Challenger. Et j'ai prouvé que, quand c'était dur ou tendu, je pouvais être là, me montrer conquérant. J'espère continuer sur cette lancée. La réussite, cette année, est liée à plusieurs facteurs. J'ai bien travaillé. J'ai bien écouté également ce qu'on me disait. Je retombe parfois un peu dans mes travers, mais je fais tout un peu mieux. Et c'est ce qui a fait la différence."