Cette demande fait suite à l'utilisation de matériel pyrotechnique de supporters Carolos lors du match à domicile contre l'Union Saint-Gilloise le 11 janvier. Ceux-ci voulaient célébrer l'anniversaire d'une amitié avec le club allemand de deuxième division de Preussen Münster.

Des supporters de Charleroi ont allumé des fumigènes juste après le début de la seconde mi-temps. Un incident qui a entraîné une interruption du match, finalement remporté 1-2 par l'Union alors que Charleroi menait 1-0 avant cet arrêt.

Le club carolo a pris des mesures en annonçant plusieurs interdictions de stade et en interdisant à deux clubs de supporters de se rendre à La Gantoise une semaine plus tard. Cependant, plusieurs Carolos se trouvaient dans la tribune des ultras gantois avec des banderoles en français.

Le parquet fédéral veut encourager Charleroi à adopter une approche encore plus préventive. Dans le plan d'action qu'il souhaite imposer, le club doit dans un premier temps examiner où se situe le danger et proposer des plans pour améliorer la sécurité. Par la suite, un délai sera mis en place pour la mise en oeuvre du plan. Si le club n'applique pas ce règlement correctement, il s'expose à une amende ou à des matchs sans supporters.

Charleroi serait ainsi le troisième club à présenter et appliquer un tel plan, après l'Antwerp et Malines. Le Club Bruges et La Gantoise disposent d'un plan d'action dans la lutte contre la discrimination et le racisme.

Le Comité disciplinaire de l'Union belge de football doit juger si la sanction alternative est appropriée. Charleroi pourrait en principe la refuser. La date de l'audience n'a pas encore été définie.