Les Trudonnaires ont confirmé leur décision par voie de communiqué lundi soir estimant avoir été victime d'une erreur d'arbitrage n'ayant pas appliqué le règlement, et non d'une erreur d'interprétation.

David Meekers, le président de Saint-Trond a justifié la position des Canaris après le but annulé par la VAR d'Adriano Bertaccini à la 90e minute. "Notre staff sportif et nos joueurs ont immédiatement compris que le but n'aurait jamais dû être refusé. La réglementation est très claire. Ce premier sentiment a été confirmé par la suite par les analystes et les anciens arbitres. Comme nous sommes attaqués, nous allons nous défendre également. Nos joueurs et entraîneurs ont tout donné samedi, nos supporters ont crié à pleins poumons. Leurs efforts méritaient une récompense sportive. C'est pourquoi nous décidons d'introduire officiellement une plainte auprès de la fédération belge de football".

Si la position du joueur était bien hors-jeu au départ de l'action en question, les Trudonnaires invoquent un point de règlement estimant qu'il n'y a pas lieu d'en tenir compte s'il s'agit d'une deuxième phase. Ce que Saint-Trond estime être le cas à partir du moment où le gardien du Standard a touché le ballon, effectuant ensuite une bévue monumentale permettant à Bertaccini de placer le ballon dans le but.