Jupiler Pro League - Le manager général du Standard Pierre François établit les priorités: "Le temps presse"

"Je ne m'attendais pas à revenir ici", a avoué Pierre François devant la presse au stade Maurice Dufrasne. Comme Wilmots, "il n'y avait aucune autre offre qui m'aurait convaincu de changer mes projets", a-t-il poursuivi. "J'ai vécu au Standard la plus belle page de ma carrière", comme directeur général de 2003 à 2012. "Il y a un risque que ce premier épisode soit terni, mais je le prends."

Avec le CEO Giacomo Angelini, les deux nouveaux venus ont "l'ambition commune de redonner des couleurs au Standard, qui n'est plus à sa hauteur de club au sommet de la Belgique. Il n'y a pas de marque aussi importante dans le pays qu'Anderlecht, Bruges et le Standard."

François a loué le travail d'Angelini, CFO devenu CEO, pour "refaire du Standard un club sain. La mariée est à nouveau belle, à nous de la gérer ensemble. Nous devons bâtir la machine de guerre administrative la mieux préparée aux défis de demain. Il faut privilégier la qualité à tous niveaux: ne pas jeter l'argent par les fenêtres, faire les investissements nécessaires, le tout sans traîner."

Les priorités sont posées. "Le temps presse. Nous devons nous concentrer sur ce qui constitue la base du club: l'académie et l'équipe première", parfois au détriment d'autres domaines comme la section futsal. Le football féminin ne devrait toutefois pas pâtir des aménagements. "Une réflexion approfondie s'imposera mais renoncer au Standard Fémina n'est peut-être pas une bonne idée."